Geneve Suisse (1970)
Elle s’attache depuis une trentaines d’année, à représenter la figure humaine.Installée à son compte dans les anciens ateliers de la marbrerie Cassani fondée par son arrière grand-père, elle crée son propre atelier qui devient un espace complet de travail artistique d’entreprise et un lieu de vie. Au fils du temps, la proximité avec la mort influence sa pratique.
Avec monolithe (2023), des portraits fictifs à l’encre de chine sur pierre au format photo d’identité, elle fait apparaître des spectres sur ces stèles miniatures.
Elle questionne les rapports conflictuels et mets en scène des situations symboliques de violence, comme dans la série bagarre (2007-2021) où des boxeurs en équilibre sur de fines barres métalliques se battent dans un combat sans issue.
Avec déambulation (2018) une série de bas-reliefs, elle interroge notre perception de l’art, nous emmène dans un espace contracté et nous confronte à notre libre arbitre. Le modelage – cire ou terre – reste son médium de prédilection pour la fluidité à exprimer une idée, la pierre fait quelque fois des apparitions.
Expiatoire son travail est toujours lié à ce qu’elle vit. Elle exprime par l’art ce qu’elle ressent ce qu’elle vit. Un mélange entre des choses très lourdes mais aussi plus humoristiques et joyeux. Ainsi, l’ironie de la Petite dame au chien apporte avec légèreté un regard sur la solitude. Son travail reflète les états du moment les expériences vécues et son rapport au monde.



















